Vous souhaitez remplacer prochainement votre chaudière, mais vous ne savez pas quel modèle choisir ? Prothermos vous propose de découvrir quelques conseils pour vous aider à trouver le modèle qui vous correspond. Découvrons ensemble les points à prendre en compte pour choisir sa chaudière.
Choisir sa chaudière, le mode d’emploi
Afin de choisir la chaudière qui correspond à vos besoins, vous devez identifier les contraintes de votre habitation.
- La surface de votre logement.
- Le nombre d’habitants qui vivent dans votre logement.
- Le nombre de points d’eau présents ( lavabo, évier, douche, etc).
- Si vous recherchez une chaudière qui ne chauffe que votre maison, sans production d’eau chaude sanitaire, optez pour une chaudière simple.
- Si vous recherchez plutôt une chaudière qui remplit les deux fonctions : chauffage et eau chaude sanitaire en une seule installation, la chaudière mixte ( à double service) vous correspond.
Une fois ces critères définis, vous pouvez analyser les différents modèles existants.
Chaudière gaz à condensation
Son fonctionnement est relativement simple puisqu’elle produit de la chaleur en brûlant du gaz butane ou naturel. Selon les modèles, le prix peut varier entre 1000 et 7000 euros.
Ses avantages
- Rendement notable.
- Confort thermique optimal.
- Économie d’énergie appréciable.
- Plus performant que le modèle traditionnel, grâce à la récupération de la chaleur renfermée dans les fumées.
Ses inconvénients
- Normes de mise en route plus contraignantes que la version traditionnelle.
- Obligation d’installer un équipement adapté à la condensation.
Chaudière gaz basse température
Cette solution de chauffage réservée aux logements collectifs fonctionne en produisant des températures allant de 35 à 60°C. Son prix varie entre 1700 et 4000 euros.
Ses avantages
- Installation peu encombrante et pratique.
- Pollution diminuée.
- Confort thermique acceptable.
- En comparaison avec une chaudière classique, économie d’énergie de 15 %.
Ses inconvénients
- Fonctionne uniquement avec des équipements basse température adaptés ( plancher chauffant, radiateurs à chaleur douce, etc)
- Installation d’une sonde extérieure recommandée pour anticiper les variations de température.
- Éventuellement éligible à l’aide ANAH.
Chaudière fioul à condensation
Lors de son fonctionnement, les fumées des combustions sont refroidies afin de récupérer la chaleur, avant d’être rejetées. Le prix de ce type de chaudières varie entre 4000 et 10 000 euros.
Ses avantages
- Réduction de la pollution.
- Installation simple.
- Idéale pour les grandes surfaces, grande capacité de chauffe.
- Entretien peu coûteux.
- Potentiellement éligible à une aide de l’Etat.
Ses inconvénients
- Utilisation coûteuse, selon le prix du fioul.
- Bilan écologique mauvais.
- Obligation d’installer des équipements spécifiques, qui peuvent être rentabilisés rapidement grâce aux économies d’énergie réalisées.
Chaudière bois
Cette solution de chauffage fonctionne manuellement, grâce à son utilisateur. Les bûches sont brûlées dans la chaudière, puis celle-ci va transmettre les calories du générateur au système de chauffage ( radiateurs, plancher chauffant, etc). Son prix varie entre 3000 et 8000 euros.
Ses avantages
- Combustible peu coûteux, chaudière la plus économique du marché.
- Bon confort thermique.
- Modèle non polluant.
- Eligible au crédit d’impôt.
Ses inconvénients
- Espace de stockage essentiel.
- Alimentation nécessaire quotidiennement.
- Entretien quotidien des cendres.
Chaudière à granulés de bois
Ce modèle fonctionne en brûlant des granulés de bois, appelés également pellets, pour produire de la chaleur. Cette chaleur est dirigée vers un fluide caloporteur pour alimenter le circuit de chauffage. Le prix de ce système varie entre 9 000 et 20 000 euros.
Ses avantages
- Son combustible est renouvelable et écologique.
- Manutention facilitée, contrairement aux bûches.
- Système de chauffage éligible au crédit d’impôt.
Ses inconvénients
- Modèle onéreux.
- Installation obligatoire d’un silo pour l’élément combustible.
- Nécessite un entretien régulier, à cause de l’encrassage produit par les cendres du combustible.